Soins de santé transfrontaliers : l’Europe de la santé doit devenir réalité !
Ce matin, en commission de l’environnement et de la santé, nous avons débattu de la numérisation des services de santé et de soins en Europe.
L’enjeu est de taille : il s’agit de promouvoir la santé au niveau européen, prévenir les maladies et les combattre, contribuer à répondre aux besoins non satisfaits des patients et faciliter l’accès égal des citoyens à des soins de grande qualité grâce à une utilisation judicieuse des innovations numériques.
Les questions de santé relèvent certes de la politique nationale de chaque État membre. Néanmoins, si nous voulons que l’Europe de la santé devienne réalité et qu’un format européen unique d’échange des données de santé informatiques (dossiers des patients, ordonnances électroniques, résultats de laboratoire, imagerie médicale, rapports de sortie de l’hôpital…) voie le jour, il est impératif qu’il y ait une véritable interopérabilité des systèmes nationaux.
Pour y parvenir, il faut aider financièrement les États membres qui n’ont pas encore un développement numérique suffisant via les Fonds européens dédiés à la recherche, à l’innovation et au développement régional.
Nous avons bien sûr besoin d’échéanciers car sans calendrier, sans évaluation des avancées, sans objectifs concrets, nous n’aurons pas d’avancées réelles.
Enfin, nous devons également améliorer l’information du patient européen concernant tant les prix des médicaments dans chaque État membre que les systèmes de couverture et de remboursement. Ceci est d’autant plus important pour les patients atteints de maladie rare qui doivent se faire soigner dans un État membre autre que le leur.
Bien évidemment, si la numérisation des services de santé et de soins est une véritable opportunité pour les citoyens européens, il est indispensable de garantir d’abord la protection des informations privées afin qu’elles soient utilisées dans l’intérêt exclusif des patients.
