Qui suis-je ?

Qui suis-je ?

J’ai mûri dans l’exercice de mes mandats dans l’opposition de Dominique Gros à Metz et de Jean-Pierre Masseret au Conseil Régional, puis dans la majorité départementale en tant que vice-présidente du Département auprès de Patrick Weiten.

Présidente du Nouveau Centre et Vice-présidence de l’UDI pour la Moselle jusqu’en 2017, j’ai participé au printemps 2014 à la bataille pour la reconquête de la ville de Metz. En six années, le sillon a été creusé plus profond encore, confirmant mon ambition de servir, qui depuis mon engagement en politique, conduit mon action.

En réalité, la politique est une affaire de famille. Mon père, à qui je dois tant, a autrefois été député du Var. J’ai donc été très tôt confrontée à la cause publique et à ses exigences.

Juriste de formation (titulaire de deux DESS, l’un de droit notarial et l’autre de droit immobilier à l’université de Paris 2-Assas), c’est à Paris, sur les bancs de l’Université que je rencontre un Messin qui deviendra mon mari. Cette union me conduit à renouer avec la Lorraine, puisque mes grands parents paternels et leurs sept enfants habitaient avenue Foch à Metz.
Et de cette union naîtront trois enfants, ma plus grande fierté.

Rapidement la politique s’instille à nouveau dans ma vie.
En 2001, j’intègre l’équipe de Jean-Marie Rausch, alors Maire de Metz. Je deviens ainsi conseillère municipale de Metz.
Bien vite cependant, avec quelques-uns de mes proches, nous faisons entendre notre différence en levant des questions incisives et marquées au coin du bon sens. En 2008, après la défaite de Jean-Marie Rausch, je siège sur les bancs de l’opposition à Dominique Gros.

Les élections régionales de 2010 auxquelles je participe me font devenir conseillère régionale d’opposition et m’obligent à abandonner mon emploi de chargée de mission au sein de la direction de la formation professionnelle de la Région, emploi passionnant que j’occupais depuis 12 ans.

Et comme j’aime relever les défis, tant sur le terrain politique que professionnel, que je souhaite avoir un métier et ne pas dépendre financièrement de la politique, je décide en 2010 de reprendre mes études de notariat et exerce jusqu’en 2019 comme diplômée notaire dans une étude de Thionville.

En 2014, malgré l’union réalisée par la droite modérée, la gauche se maintient au pouvoir et pour l’élue centriste que je suis, la cure d’opposition se poursuit, mais avec cette fois un pied à Metz Métropole.

Je n’ai jamais non plus cessé de courir. La course de fond. Car pour résister en politique, il faut du souffle, de l’opiniâtreté et de la résistance à la douleur !
L’opiniâtreté, le travail, c’est aussi avec le piano que j’ai appris ce que cela voulait dire. Mes années passées au conservatoire de Toulon m’ont donné à coup sûr le goût de l’effort.

Maman d’une fille et de deux garçons, j’entretiens un lien étroit avec tout ce qui touche à la famille. Mon investissement sur tous les dossiers en faveur de la petite enfance, de la vie scolaire et périscolaire, de l’aide aux devoirs ou pour la création de nouveaux modes de garde des enfants témoignent de cet intérêt majeur.
Mais bien d’autres débats m’ont également permis de me positionner, qu’il s’agisse du développement économique de notre territoire, des enjeux liés à l’emploi, à la sécurité, à l’éducation, à l’environnement, au sport, à la culture et à la solidarité.

A la Région de 2010 à 2015, mon opposition à l’opération Skylander, dont chacun peut aujourd’hui mesurer l’échec et le coût pour la collectivité ou encore mon opposition à la gare de Vandières m’ont permis de me positionner clairement sur ces dossiers clivants. Parallélement, je me suis engagée pour que la formation des demandeurs d’emploi redevienne une compétence prioritaire pour l’exécutif régional, tout comme l’apprentissage.

En 2015, je deviens Vice-Présidente du Conseil Départemental de la Moselle, élue du canton de Metz 2 en binôme avec Denis Jacquat, un mandat qui m’a permis durant quatre années d’être au contact quotidien des acteurs économiques et associatifs, forces vives de notre territoire mosellan.

Depuis le 29 mai 2019, je suis députée européenne et rapporteure sur le dossier essentiel de la pénurie des médicaments en Europe.
Je continue à siéger au Conseil municipal de Metz et à Metz-Métropole mais cette fois dans la majorité de François Grosdidier élu maire le 28 juin 2020 et Président de Metz Métropole. Mon attachement à ma ville tout comme ma volonté de rapprocher l’Europe des citoyens et les citoyens de l’Europe ont guidé ce choix.

La suite de l’aventure reste à écrire. J’ai aujourd’hui plus que jamais la volonté de construire et de servir la cause publique que j’ai chevillée au corps.