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Intervention en commission spéciale cancer

Intervention en commission spéciale cancer

Au Parlement aujourd’hui, j’ai interrogé la Commissaire à la Santé Stella Kyriakides au sujet du futur plan européen de lutte contre le #cancer :

✅ la pénurie de #médicaments 💊
✅ les #assurances pour couvrir les traitements et les autres frais 🗂
✅ le statut des #aidants 👥

Mon intervention en Commission spéciale cancer ⤵

Madame la Commissaire, j’aurai 3 questions à poser au sujet de votre plan de lutte contre le cancer.

• Concernant tout d’abord la pénurie de médicaments au sein de l’Union européenne qui touche principalement les anti-cancéreux, ce problème s’étant amplifié avec la crise de la COVID-19.
Les conséquences de ces pénuries sont dramatiques pour les patients, elles entrainent souvent l’arrêt des traitements.

Pour lutter efficacement contre ces pénuries envisagez-vous la mise en place de stocks, la facilitation d’accès aux traitements disponibles dans les autres États membres ou encore l’accompagnement des industriels pour développer des filières de production au niveau européen ?

• Concernant également les assurances, près de 60% des personnes atteintes d’un cancer déclarent avoir perdu une part importante de leurs revenus avec pour plus 44% une diminution supérieure à un quart de leurs revenus.
Or au-delà des traitements souvent coûteux, cette maladie nécessite des soins esthétiques, des prothèses, des perruques ou encore des gardes d’enfants ou les aides ménagères, frais qui sont non couverts par les assurances classiques.

J’aurais aimé savoir quelles étaient vos lignes directrices pour la prise en compte de ces besoins par les États membres ?

• Enfin, pour les aidants, ils jouent un rôle primordial dans le bien-être et l’accompagnement du malade et sont souvent des parents proches qui doivent prendre des jours de congés ou réduire leur temps de travail.
Certains États membres ont créé un statut spécifique permettant une reconnaissance et conférant certains droits, ce n’est pas le cas dans tous les États Membres.

Là également, cette question est-elle abordée avec la mise en place d’un statut spécifique pour ces personnes ou a minima un échange de bonnes pratiques entres les États membres ?