Attentat de Nice
Attaque terroriste islamiste le jour où notre pays célèbre la liberté, l’égalité et la fraternité. Selon le mode opératoire prôné par l’État Islamique.
La colère est profonde, la tristesse infinie, le choc énorme. Révoltant. J’entends les témoignages bouleversants des victimes, des familles décimées, une douleur infinie et insurmontable. L’horreur absolue.
Comment vont désormais vivre nos enfants ? Dans quelle société vont-ils grandir ? Devront-ils vivre avec la peur au ventre parce que l’efficacité nationale n’est pas au rendez-vous ? Comment allons-nous les protéger d’une telle barbarie ?
Il y a eu Charlie Hebdo, le Bataclan, et Nice aujourd’hui. Le premier ministre déclare que nous sommes en guerre. Si nous sommes en guerre, alors il faut désigner l’ennemi, s’attaquer aux alliés de l’ennemi et mener la guerre sur tous les terrains.
Si nous sommes en guerre, les moyens pour combattre l’ennemi ne doivent pas être des moyens de droit commun; nous devons combattre avec des armes et des moyens adaptés, et prendre la mesure de la situation tant au niveau juridique qu’au niveau de notre sécurité.
Les larmes, les hommages, les jours de deuil, aussi nécessaires soient-ils, ne suffiront pas. C’est d’une politique claire et de décisions à la hauteur de la situation dont notre pays a besoin.
Nous sommes en guerre. Et la colère est profonde.