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Metz : la démocratie en danger !

Metz : la démocratie en danger !

C’est aujourd’hui la journée de la démocratie participative, organisée par la ville de Metz. Et comme tous les Messins, Je viens de recevoir dans ma boîte aux lettres, le dernier Metz Magazine, journal mensuel édité par la ville aux frais des contribuables messins et devenu un véritable outil de propagande politique.

Deux pages intitulées “le conseil municipal” présentent le trombinoscope des élus. mais uniquement ceux de la majorité PS PC Verts. Les élus d’opposition sont ostensiblement rayés du paysage. Et avec eux les plus de 15.000 électeurs qui leur ont fait confiance. Aucune photo, juste quelques lignes mentionnant nos noms avec celui de la ministre en prime. Elle n’est pas en photo non plus, mais on comprend pourquoi: sa présence sur la liste n’était que de la cosmétique, et sa présence sur le terrain n’est qu’illusion.

Jamais, un tel mépris n’a été affiché dans cette ville pour les élus d’opposition.

Jamais Monsieur Gros n’a été traité d’un telle manière par Monsieur Rausch, lequel n’était pourtant pas toujours tendre avec son opposition.

Metz est aujourd’hui en pleine régression démocratique et en pleine dérive autocratique.

Alors qu’il n’a été réélu qu’avec 43 % des suffrages exprimés (soit 21% des messins) Dominique Gros sort le grand jeu : opposition ostracisée, embauche d’anciens élus au cabinet du maire et d’autres en guise de remerciements pour services rendus pendant la campagne électorale, réapparition de Madame Pallez au CCAS, limitation du droit d’expression de l’opposition, et mise en place de commissaires politiques pour traiter les affaires “courantes”.

La chose publique requiert des grands élus une ouverture d’esprit et une capacité à fédérer dont Dominique Gros ne connaît pas le sens, une humilité qui lui est étrangère et un intérêt pour ses concitoyens qui se heurte aux frontières partisanes.

Le Respect ne s’apprend pas qu’au catéchisme, il devrait guider l’action du maire au quotidien.

Nous voilà revenus à des heures bien sombres de la vie publique. Et Dominique Gros, l’homme clamant son intégrité tellement fort que cela en devient suspect, a une nouvelle fois trahi ses engagements, dont le premier était de faire entrer la démocratie à l’hôtel de ville. Une démocratie qui est en danger et qui n’a, à Metz, de participative que le nom.